sealion a écrit:ils ne devraient pas communiquer là dessus avant qu'il soit ouvert...
cela cré une attente démesurée sur le public... et, à l'ouverture, tout le monde va être déçu... contrairement à ce qu'il se dit très souvent, perso je suis pas sûr que les responsables de cette entreprise soient si bons que ça en marketing ! ...
qu'ils prennent exemple sur les responsables marketing du soleil qui, eux, sont très très bons...
MDR, le Cirque du Soleil s'installe seulement dans les métropoles alors que le Cirque Pinder fait toute la Province, c'est donc plus facile de remplir son chapiteau dans des villes millionnaires que dans des villes ou il n'y a seulement 30 000 habitants.
Le Cirque Pinder a triplé son chiffre d'affaires en vingt-cinq ans, à plus de 10 millions d'euros. Il atteint en moyenne un taux de remplissage de 70 % à chaque séance, le cirque peaufine son approche commerciale au moins six mois en amont des représentations.
Toute l'année durant, les cinq commerciaux du cirque démarchent les comités d'entreprise, les écoles, les centres de loisirs, les maisons de retraite, envoyant un mailing quotidien de 1500 plis.
Pour attirer les familles, le cirque pratique une politique tarifaire attractive: les premières places sont à trize euros, et "deux places achetées donnent droit à une place offerte", (ex: besançon, ville de 120 000 habitants, 14 000 flyers seront distribués).
Pour les comités d'entreprise, Pinder a mis en place des dépôts-ventes à l'année, avec des places à moins 50% en ciblant la tradition des arbres de Noel: 400 000 spectateurs affluent à la pelouse de Reuilly en l'espace d'un mois et demi. Sous un chapiteau de 5000 places, la recette du premier mois est assurée à 80% par les CE. L'arbre de Noel d'Air France a représenté à lui seul 50 000 visiteurs en 2006, celui d'un ministère peut facilement atteindre les 20 000 places vendues dès le printemps.
Le Cirque sait également tirer profit de sa marque avec des opérations promotionnelles cobrandées. En 2007 "Cochonou" ou "L'oeuf de nos villages" ont ainsi associé leur produits au cirque sous forme de jeu-concours permettant de gagner des places pour le spectacle. Le cirque se limite à trois ou quatre opérations par an pour n pas lasser le public et ne pas tuer la poule aux oeufs d'or. De telles opérations peuvent en effet rapporter de 30 000 à 150 000 euros, selon le nombre de produits associés ou selon que la marque est également sponsor de la tournée, avec un véhicule de la caravane à son enseigne. Conclusion: le cirque vend sa marque à des partenaires qui, finalement, fait sa pub.
Le cirque cultive également sa notoriété au travers des médias en soignant ses relations presse, pour obtenir, par exemple des reportages sur la naissance d'un fauve, la présentation d'un nouveau spectacle, ou encore participer à des émissions de télévision. Frédéric Edelstein a ainsi fait entrer Adriana Karembeu dans sa cage aux lions pour l'émission "Vis ma vie" sur TF1. Sa soeur, Sophie, s'est improvisée membre du jury pour 3Incroyable Talents" sur M6.
De plus pour fidéliser ses spectateurs, le cirque revient chaque année dans les même villes. Ce qui lui permet de rentabiliser au maximum sa communication, d'entretenir son réseau de distribution via les comités d'entreprise de la région et de sécuriser ses approvisionnements. En négociant les prix avec un supermarché ou un abattoir dont il est devenu un client régulier...
Le cirque est galement présent sur le web via les sites de billeterie (francebillet.com, ticketnet.fr, lastminute.com...), une visibilité supplémentaire qui ne lui coûte rien, ces revendeurs prélevants des frais de location sur les clients internautes.
Pour finir, si Gilbert ne serait pas un boss du marketing, il ne ferait pas 700 000 euros de bénéfice par an !
Concernant Pinderland, il n'y a aucune erreur puisque le parc va se situer à deux pas d'un hypermarché qui draine 22 millions de clients par an. Du parking, ils verront l'immense enseigne Pinderland.
Donc, avant de parler, renseigne toi !!