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15ans de Magie!

Parcs d'attractions, fêtes forraines et autres

15ans de Magie!

Messagepar circusman » Jeu 14-02-2008, 10:03:27

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1992L'inaugruration d'Euro Disney Resort

Le 12 avril 1992, Euro Disney Resort ouvrait fièrement ses portes, les yeux du monde entier - et plus encore de l'Europe - rivés sur lui : 150 hectares de concentré de divertissement, fruit d'annés de négociations et de collaborations entre l'État et The Walt Disney Company. Le plus grand complexe touristique en Europe était né. L'histoire a voulu que l'inauguration du resort ait lieu le 12 avril 1992 ; ce même jour, le Président de la République Française, François Mitterand, tenait alors une conférence de presse sur l'Europe et le traité de Maastricht - qui entrera en vigueur quelques mois plus tard.
Paradoxalement, alors que l'Europe des 12 cherche à s'affirmer une identité, le géant américain du divertissement s'implante sur ses propres terres.

La conception d’EuroDisney commence quelques années après l’ouverture de Tokyo Disneyland (le 15 avril 1983), le premier parc Disneyland bâtit hors du territoire américain. À l’époque, les consignes étaient claires du côté japonais : « Ne japonisez pas le parc ». Le contrat portait ainsi sur une réplique quasi-exacte des parcs existants – quasi-exacte car quelques modifications ont été apportées, notamment pour s’adapter au climat peu clément de la région nippone. Mais cette fois-ci, le défi sera à la fois plus ardu et plus excitant pour les équipes de Walt Disney Imagineering . En effet, une des conditions sine qua non dans la réalisation d’Euro Disneyland était la prise en compte de l’héritage culturel français et européen. Ce point est d’ailleurs clairement souligné dans la Convention pour la création et l’exploitation d’Euro Disneyland , liant The Walt Disney Company et l’État français – Titre 2 ; Article 6 : « Afin de permettre au public étranger de mieux connaître la France, la société Pivot prendra en compte, lors de la conception et de la réalisation du Parc, les thèmes du patrimoine et de l'héritage culturels et historiques français et européens ».

À vrai dire, réaliser une copie conforme des parcs existants n’intéressait pas réellement Tony Baxter - responsable du projet - et ses équipes . Dans une réunion avec Michael Eisner, il déclare alors « Nous allons construire un resort à proximité d’une des villes les plus sophistiquées et cultivées au monde, et nous allons devoir être crédible par rapport à l’art et à l’architecture européenne. Nous devons faire quelque chose d’unique ». C’est avec cette idée directrice que va donc commencer la conception du parc ; chaque land, chaque attraction, chaque détail sera soigneusement étudié dans un souci de qualité et de rigueur thématique et architecturale. Plus encore, chaque thème sera repensé et remodelé de façon à s’adapter davantage aux mentalités et à l’imaginaire collectif européen, et, ceci, comme nous allons le voir, de façon plus ou moins subtil…

La conception. – Main Street U.S.A. est somme toute assez ressemblante à ses aînées californiennes et floridiennes ; pourtant, sa conception a été assez tourmentée. L’idée de reproduire une grand’rue d’une petite ville américaine du début du XXème siècle, conformément aux modèles américains, n’enchantait guère les imagénieurs. L’argument avancé était que le style victorien qui inspira l’architecture de Main Street U.S.A. était initialement originaire d’Angleterre, et que, de ce fait, l’atmosphère ne serait pas suffisamment immersive et dépaysante pour le public européen. Tony Baxter et Eddie Sotto développèrent alors l’idée d’une rue plus moderne, inspirée de l’ambiance de New York et de Chicago dans les années 1920, à la fois jazzy et glamour, sous un feu de strass et de paillettes, telle qu’elle était retranscrite dans le cinéma hollywoodien. L’idée, bien que séduisante, fût accueillie avec appréhension par les dirigeants de The Walt Disney Company, et notamment Michael Eisner, qui pensait que le thème général renverrait aux gangsters et à la corruption. Eddie Sotto et Tony Baxter revinrent alors à l’idée originale mais entreprirent de la modifier afin de donner tout de même un aspect plus moderne à cette rue (enseignes lumineuses, bâtiments plus haut, limousine etc.) tout en conservant le charme victorien de cette petite ville américaine, au tournant du progrès.

Le progrès justement, est l’une des principales thématiques de ce land. Les voitures tractées par chevaux y côtoient les véhicules motorisés, l’électricité et la radio font leur apparition, la musique se popularise, les lampadaires électriques remplacent les becs de gaz au tournant d’Edison street… Tous les éléments sont réunis pour illustrer le basculement de toute une société dans l’ère moderne, avec les possibilités que cela offre. C’est ainsi de concert avec le progrès que se métamorphosèrent ces main streets. Les produits manufacturés issus de l’industrialisation naissante autorisèrent le développement à plus grande échelle du commerce, permettant à cette allée commerçante de s’imposer comme le poumon de la ville. L’architecture se fait également plus soignée et plus sûre, les bâtiments en durs se démocratisent, les styles se font plus originaux et le victorien dans sa diversité fait son apparition. L’endroit regorge d’un dynamisme et d’une joie de vivre communicative ; un enthousiasme non dissimulé face aux perspectives d’avenir que profilent les innovations nouvellement démocratisées.

La conception. – Frontierland est un land dédié à la conquête de l'Ouest aux États-Unis au XIXème siècle. Le mot frontier est d'ailleurs un élément fondateur dans le mythe de la conquête de l'Ouest, celui de la frontière sans cesse repoussée vers l'Ouest par les pionniers, séparant les États en structuration issus de la colonisation du continent américain et l’Ouest « sauvage ». Dans les parcs américains, le thème est plutôt vague et permet de lier des éléments plus ou moins anachroniques mais qui se rejoignent autour du thème de l’Ouest dans l'imaginaire collectif américain, comme par exemple le Mississipi de Tom Sawyer – limite historique entre l’Est et l’Ouest -, les mines d'or de Big Thunder Mountain ou les vestiges de la guerre du Mexique.

L’Europe et la conquête de l’Ouest. – En Europe, la Conquête de l'Ouest américaine et le mythe de la Frontière sont davantage célèbres grâce au cinéma – les fameux westerns des années 1930 et 1960 - que par la littérature (Les Aventures de Tom Sawyer, 1876, et Les Aventures de Huckleberry Finn, 1884, de Mark Twain, etc...) et se doivent d'être de ce fait représentés différemment. Alors qu’elle est un mythe fondateur outre-Atlantique, cette période de l’histoire américaine ne suscite sur le Vieux continent qu’un désir d’aventure, un fantasme de solitude hors-la-loi et d’excès en tout genre dans une zone de non-droit, l’horizon infini à peine rompu par les extravagances géologiques de Monument Valley ou de Bryce Canyon. Une vision stéréotypée et conditionnée par les diverses représentations cinématographiques. La représentation française est donc logiquement davantage tourné vers les cow-boys, les indiens et les mines d'or, que vers Tom Sawyer et ses aventures sur le Mississippi - bien que les steamboats de Rivers of the Far West rendent hommage à cet univers de par leur nom : « Mark Twain » et « Molly Brown » . Le chemin de fer est lui aussi prédominant, la vue constante de Big Thunder Mountain et du Disneyland Railroad favorise l’omniprésence d’un élément principal de la conquête de l’Ouest, qui permit de coloniser des terres vierges et inhospitalières, structurant le territoire américain et facilitant les échanges en son sein. Quant au nom du land, le mot frontier a logiquement été conservé dans la mesure où il garde la même signification à la fois pour les anglophones que pour les francophones – tandis qu’à Tokyo Disneyland, cette zone du parc a été rebaptisé Westernland car ce mot ne prend là-bas aucune signification.

La conception. - Dans les parcs américains, Adventureland reprend le thème de l'exploration, de grandes zones vierges inexplorées (Jungle cruise), notamment indiennes et africaines. Cela a pour mérite de stimuler l'esprit pionnier des américains et de rappeler les premières heures de la colonisation à la fin du XVème siècle. À cela s'ajoute dès 1963, une zone sur les îles du Pacifique, seules « colonies » américaines (Tahiti) ; zone que nous ne retrouvons pas en France car elle évoque peu aux européens. Adventureland à EuroDisney est, en revanche, plus varié. Chris Tietz et les siens étudièrent plus précisément la culture des européens et en déduirent leurs rêves d’aventure. En découlèrent ainsi cinq zones à thème. La première, l'entrée par le hub, représente le Moyen-orient et abritait le Bazar d'Agrabah qui proposait des produits artisanaux orientaux. La seconde est la zone africaine, où se trouvent, entre autre, la Girafe curieuse et le restaurant Hakuna matata, et plus loin, est représentée la jungle indienne (Indiana Jones et le temple du péril, Colonel Hati's outpost). Au centre du land, Adventure Isle est dédié à la famille des Robinson suisse et à l'Île au trésor qui réalise ainsi la jonction avec la dernière zone, la zone Caraïbes (Pirates des Caraïbes, Blue lagoon).
La façade de Pirates des Caraïbes présente, à l'instar de Phantom manor la particularité de se distinguer de ses glorieux aînés. À Disneyland, l’attraction se situe à New Orleans Square, un land dédié à la Nouvelle-Orléans que nous ne retrouvons pas à Disneyland Paris car ce thème est pas évocateur dans l'imaginaire européen ; la façade y est parfaitement intégré dans un style architecturale New Orleans, rappelant les ports des Caraïbes - comme Port Royal dans le film. À Disneyland Paris, le bâtiment est un fort visiblement en ruine, qui a probablement fait les frais d'une rude bataille. Au sommet de celui-ci trône glorieusement le drapeau noir des pirates. La storyline de l'attraction a ensuite été modifiée pour coller à cette nouvelle ambiance. En Europe, un bâtiment rappelant les Caraïbes aurait certes été dépaysant, mais n'aurait pas été conforme à la représentation que se font les européens des pirates. Ainsi, pour rentrer davantage dans l'imagerie du pirate, le bateau du capitaine Crochet a été installé près de Skull rock, en bordure d'Adventure isle.

La conception. – De tous, Fantasyland est probablement le land le plus emblématique de Disneyland ; le seul endroit presque exclusivement dédié aux films d’animation qui firent la réputation de Walt Disney ainsi qu’aux contes et légendes européennes qui les inspirèrent. Pourtant présente sur le plan de Disneyland dès 1955, cette zone subit de nombreuses mutations depuis sa conception initiale. À l’époque, Fantasyland n’était qu’une sorte de foire médiévale dans laquelle s’enchevêtraient tentes aux couleurs criardes, fanions et écussons, le tout enceint d’une muraille de château fort. Néanmoins, Walt avait en tête une vision différente du land. Il souhaitait que les visiteurs puissent flâner dans un village aux airs bavarois, en harmonie avec le Château de la Belle au bois dormant, inspiré du château de Neuschwanstein en Bavière. Malheureusement, les crédits financiers de WED ne permettant un tel investissement, ce thème ne fût pas retenu et les tentes firent leur apparition. Toutefois en 1982, les imagénieurs eurent le loisir de revoir la copie de leurs glorieux aînés. Ouvrit ainsi en 1983, près de trente ans après l’ouverture de Disneyland, New Fantasyland, mettant en scène le village bavarois tant escompté.

Quelques années plus tard, l’occasion était trop belle. La construction d’un parc Disneyland en Europe justifiait amplement un approfondissement de ce thème et la Convention signée avec l’Etat français stipulait, de plus, de faire la part belle à la culture française et européenne. Tous les éléments étaient ainsi réunis pour faire de ce Fantasyland le plus beau et le plus original de tous. Les imagénieurs imaginèrent alors de diviser le land en quartiers, à l’instar d’Adventureland, chacun dédié à l’un des pays natal des contes de fées.

La conception. – Dans sa conception, Discoveryland est un land un petit peu à part. Il ne résulte non pas d’un thème concret comme les Contes de fées ou le Far West mais s’articule plutôt autour d’idées, de concepts : l’innovation, l’imagination et surtout la découverte. C’est cet esprit de découverte, cette quête de l'humanité pour parvenir à concrétiser les espoirs et les rêves de ces hommes de tout temps qui furent et sont les inventeurs du futur, qui sera la clé de voûte du land. Dès lors, quoi de mieux pour l’illustrer que de se plonger dans les grandes odyssées des visionnaires européens, écrivains ou scientifiques, dont la soif de découverte ne s’épanchait qu’au travers d’épopées fantasmées qui font encore aujourd’hui rêver leur lecteur ? Alors qu’Adventureland transportait le visiteur aux quatre coins du globe à la rencontre de civilisations plus exotiques les unes que les autres, Discoveryland se propose de les faire voyager aux confins de l’imaginaire, de l’espace et du temps, à travers les mers, les routes et les airs. Une excursion encore une fois marquée par l’influence des grands auteurs européens mais aussi des cinéastes américains, véritables visionnaires des temps présents.
circusman
 

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Messagepar circusman » Jeu 14-02-2008, 10:09:53

1993, Indiana Jones et le Temple du Péril

Lorsqu’EuroDisneyland ouvre ses portes en avril 1992, le parc ne propose que Big Thunder Moutain pour les amateurs de montagnes russes. Sont succès ne se fait pas attendre et il faut parfois patienter jusqu’à trois heures avant d’embarquer pour une randonnée qui « promet d’être la plus dingue de l’ouest »… Le doute n’est plus possible, il manque une attraction à sensations à Paris et il en faut une pour l’été 1993. Elle sera à Adventureland.

Petite rétrospective sans prétention : souvenons-nous ensemble....

Inspirations et projets

Du Temple Maudit au Temple du Péril - Indiana Jones et le Temple du Péril est inspirée de la fameuse scène de la fuite en wagons des mines de Pankot du film de Georges Lucas Indiana Jones et le Temple Maudit (réalisé par Steven Spielberg, 1984). Avant d’élaborer l’attraction française, les équipes Disney avaient déjà collaboré avec Lucas. Déjà en 1985, ils travaillent à la création d’une des plus connues compagnies spatiales de tourisme : Star Tours, qui propose des voyages vers Endor depuis Disneyland Resort.

Plusieurs rumeurs avaient courrues sur la forme finale de l’attraction parisienne qui n’avait finalement pas vu le jour à l’ouverture du parc. Seul élément inchangé : le thème serait les aventures d’Indiana Jones. Les tout premiers projets prévoyaient une visite de la jungle et des mines du Temple maudit entièrement en intérieur.

Il avait également été fait écho de la création d’une attraction semblable à Indiana Jones Adventure du Magic Kingdom de Disneyland Resort (visite en jeep, on parle de « Enhanced Motion Vehicles »).

Finalement, restrictions budgétaires obligent, à ce qui ne tarderait pas à s’appeler Disneyland Paris, le grand-huit aux wagons du Temple Maudit initialement prévu pour agrémenter l’attraction Indiana Jones Adventure, fera l’affaire pour désengorger la file d’attente du pauvre « Train de la Mine ». C’est Tom Morris, imaginieur américain et fan inconditionnel d’Indiana Jones – et directeur artistique de Fantasyland au passage –, qui supervisa les opérations en France. La pilule du looping dans un parc Disney à cible familiale – une première ! – fut difficile à avaler en hauts lieux, mais elle passa ! On était encore loin du Space Mountain français et du Rock’n’Roller Coaster.

La construction - Le concept était prêt, mais il était impossible, vu le temps imparti, de créer de toutes pièces une attraction made in Disney. Plutôt que d’user de leurs ordinateurs et logiciels de calculs, les imaginieurs usèrent leurs semelles en visitant plus d’une dizaine de parcs pour trouver… chaussure à leur pied ! Il trouvèrent le circuit que l’on connaît aujourd’hui, construit par l’italien Pinfari, dessiné par Anton Schwarkopf : le modèle TL-59. L’identique fût construit par le suisse Intamin. Disney, quant à lui, ne se chargera « que » de la thématisation, particulièrement du Temple lui même.

La construction du Temple Maudit fût, avec celle de « it’s a small world » en 1964 pour l’exposition de New-York, l’une des plus rapides. En neuf petits mois, Adventureland avait vu pousser cette nouvelle attraction avec sa jungle luxuriante.

Inauguration - Georges Lucas vint lui-même donner un petit coup de main à Dingo pour l’inauguration de l’attraction et fêter le lancement des premiers wagons, le 30 juillet 1993. 16 mètres de hauteur, les 600 mètres de courses sont parcourus en 1 minute 15.

Mais pour atteindre l’embarquement, il faudra passer au milieu d’un camp d’explorateurs en mauvais état (le camp…) au milieu d’une jungle hostile. Et si ce n’est qu’une fois arrivé presque à la fin de la file d’attente, entre deux serpents peu accueillants que vous voyez un looping, c’est voulu !
circusman
 

Messagepar circusman » Jeu 14-02-2008, 10:16:58

1998/1999 de Captaine EO à Chérie, j'ai rétrécie le Public

As time goes by... Une attraction ferme une autre prend sa place. Dans un land de visionnaire, l'image du futur "toujours en mouvement, est" comme pourrait le dire Yoda.

Inaugurée en grande pompe dans les parcs d'attractions des U.S. en septembre 1986, Captain Eo a été inclus d'office dans la construction du parc de Paris pour son ouverture en 1992.

Pour la première fois dans l'histoire, nous avions un cinéma fixe en 3 dimensions! Oui la 3D on connait très bien maintenant, mais pour l'époque c'était quand même des tâtonnements pour un grand film destiné à être diffusé pendant de nombreuses années. Plusieurs systèmes existent, certains avec des couleurs distinctes pour chaque oeil, d'autre avec des images projetées alternativement ou d'autres en lumière polarisée.

Chaque système a ses contraintes. Ainsi on ne voit plus les couleurs dans le systèmes des filtre couleurs sur les lunettes. Ou si le système est de très bonne qualité comme avec la projection alternée, cela demande des lunettes qui s'alternent aussi en concordance avec la diffusion du film. Ce système est donc très lourd à gérer.

Bref il y a beaucoup de procédés pour la vision 3D, mais le parc voulait quelque chose de simple à mettre en place dans l'utilisation courante. Il a donc été choisi la méthode du film polarisé.

Très lourd à utiliser lors du tournage, ce procédé ne demande en utilisation courante que l'utilisation de lunettes légères et peu coûteuses, possédant un filtre polarisé différemment pour chacun des yeux.

Le film est diffusé dédoublé à l'écran, plus ou moins selon l'effet de relief escompté. Les lunettes permettent de voir une seul des images dédoublées pour chaque oeil, et évidemment, pas la même pour les deux yeux. Cela donne un décalage d'image entre l'oeil droit et l'oeil gauche qui est corrigé par le cerveau et restitue une impression de 3D.

Le système n'est pas parfait, et implique une fatigue visuelle. Il faut donc que le film proposé soit court, et ne s'amuse pas trop avec les effets 3D excessifs.

Il a donc été choisi un format de 17 minutes pour le film Captain Eo. Un compromis entre une séance de cinéma complète, et des exigences de débit d'un gros parc d'attraction. Cela tombe pile dans la plage acceptable de durée pour éviter la fatigue visuelle.

D'un autre coté, si l'utilisation au quotidien est simple à mettre en oeuvre, par contre le film est très complexe à créer.

Pour avoir les meilleurs résultats possibles, le parc a demandé à des pointures de créer le film.

Ainsi le script fut écrit par Francis Ford Coppola et George Lucas. Le réalisateur fut Francis Ford Coppola.

Les acteurs choisis furent aussi connus puisque dans le rôle de Captain EO, nous avons Michael Jackson, et dans celui du Supreme Leader, nous voyons Anjelica Huston.

Et tout cela a un cout évidemment. Un cout tel, qu'il est le plus élevé du cinéma à l'heure actuelle: 17 millions de dollars au total soit 1 million de dollar la minute !

Mais une attraction Disney, une vraie, ce n'est pas juste une attraction. Il y a toute une mise en scène, et tout un spectacle autour. Pour mettre les gens dans l'ambiance un petit préshow était proposé. Sponsorisé par Kodak, la musique a été traduite en français pour le parc de Paris. Making Memories - Boite à souvenirs. Cette musique était déjà utilisée en préshow du film 3D précédent: magic journey with figment. Elle a été composée par les frères Shermann encore et toujours (tiki room, it's a small world, there's a great big beautiful tomorrow, journey into imagination, mary poppin's, le livre de la jungle, les aristochats, the parent trap, les aventures de winnie the pooh, the tigger movie, the happiest millionaire (musique entendue dans main street) etc.etc.etc.!)

Ainsi, sous des dehors entraînants et sur des images amusantes, nous voyons une petite histoire de la photographie telle qu'on la concevait dans les années 80 avant l'arrivée des appareils numériques et la "photo jetable".

Effectivement, la photographie servait à se créer des souvenirs, est-ce que les personnes photographiées le savait alors? Ce n'est qu'avec le recul qu'on revoit ces morceaux de vie, des grands événements qui se sont déroulés et c'est ce qui nous rapproche des êtres chers et des moments perdus.

Le système du préshow était fantastiquement technique. Ce n'étaient que des diapos qui étaient diffusées sur un écran, couplée avec la musique. 3 rangées de 4 appareils photos en colonne permettaient d'animer l'écran et de faire un petit film. Oui un film avec des diapositives! Avec un coté poétique et proche des gens, bien plus que les photos montages informatiques actuels, car on bénéficiait d'une projection diapo, avec ses couleurs vrais et particulières qui appartenaient à Kodak. (non ce n'est pas de la pub mais niveau photo, c'est des pros, ya pas à dire)

En suivant la chanson, on voyait d'anciennes photographies puis des plus récentes,on voyait des jeunes en train de s'amuser, des personnes ayant reçu leur diplôme, des animation comme un pécheur qui avait péché un petit poisson qui devenait immense au bout de sa ligne, ou un enfant à lunettes qui se transformait en clown, bref c'était très amusant et très nostalgique.

Petit à petit on nous préparait au film et on essayait de faire ressortir le coté rêve et magie de notre imagination. En fin de présentation, apparaissaient les personnages qu'on allait voir dans la salle comme Hooter, ou Fuzzball.

Après quelques secondes pendant lesquelles on nous donnait les consignes pour passer dans l'amphithéâtre, les portes s'ouvraient vers la salle magique. Un plafond d'étoiles nous accueillait tandis qu'on prenait place dans nos sièges.....
circusman
 

Messagepar circusman » Jeu 14-02-2008, 10:38:40

2000, La Disney's Imaginations Parade

Imaginez un endroit où vous pouvez faire le tour du monde en un seul jour et rêver en gardant les yeux grand ouverts. Bienvenue à la nouvelle parade Disney ImagiNations, la plus grande, la plus incroyable, la plus hallucinante de toutes les parades. Plongez dans un carnaval international de couleurs et de traditions avec vos amis Disney juchés sur des chars immenses, grands comme des maisons géantes ! Vous êtes prêts ? Alors embarquement immédiat à bord de la magigolfière de Mickey !

Avec cette accroche alléchante c'est sur qu'on a envie d'aller voir ce qui se passe! Nous allons donc découvrir chacun des chars avec son thème et ses danseurs, avant d'aborder les coulisses de la parade.



L'ouverture de la Parade

Pour le 31 décembre 1999 le parc avait vu les choses en grand! La nouvelle parade était présentée par la chanteuse qui poussait de la voix en live sur central plazza. Des dizaines de porteurs de drapeaux précédaient la parade. Ils disparurent aussitôt le nouvel an passé!
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La musique était une nouveauté de Vasile Sirli appelée "all around the world". Choquante au début après le fameux Dancing a catchy rythm; on s'y habitue rapidement pour trouver le rythme entrainant et divertissant.

La parade étant prévue pour être interactive, des arrêts étaient prévus avec une musique spécifique pour chaque char.

Car le principe est le suivant: en six char, vous allez faire le tour du monde "all around the world", pour trouver des amis Disney prêt à chanter et danser avec vous. Pour cela il faut voyager avec mickey et sa magigolfière pour aller voir Minnie en Asie, Tic et Tac en Afrique, l'Océanie avec Daisy, l'Amérique du Sud avec Donald, L'Amérique du Nord avec Dingo et un retour en Europe avec Pluto.

1er char: le Voyage: Mickey et sa Magigolfière

C'est l'ouverture de la parade et tous les personnages Disney sont présents, enfin tous ceux représentés dans la parade: Mickey en haut du char, Minnie, Daisy, Donald, Tic Tac, Pluto et Dingo.
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La musique de ce char lors de l'arrêt reprend les morceaux suivants en medley: Mickey Mouse March - Zip a dee do dah - It's a small world.

Avion - valise - fanions - Banderole Disney Imagination's Parade, c'est vraiment une invitation au voyage et aux rêves grandioses à laquelle nous convie Mickey

Et au loin se profile le char suivant, celui de Minnie Princesse Asiatique. La hauteur des chars dépasse les immeubles de Main Street, nous nous sentons tout petit face au monde qui défile devant nous!


2ème char: Minnie Asie

Pour l'Asie c'est donc une miss qui arrive devant nous, habillée de façon traditionnelle.
Elle est suivie de danseurs et danseuses habillés chacun avec un costume typique d'un pays asiatique du moyen orient à l'Asie de l'est. Des chinois font rouler un char représentant un dragon, tandis qu'autour du char de Minnie on voit des hindous arriver.
Minnie quant à elle est drapée d'une étole en forme de grande muraille de chine, possède un éventail avec des drapeaux de nombreux pays du continent, tandis qu'une théière géante et des lampions sont plantés à l'arrière du char.
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La musique d'arrêt reprend des chansons des dessins animés suivants: Mulan - Aladdin - Le livre de la jungle.

3ème char : Tic et Tac Afrique

Miss Afrique arrive dans un char débordant d'animaux de la jungle et de fruits exotiques. Les danseurs et danseuses qui suivent sont habillés qui en jeune femme des mille et une nuit, qui en fourmis, qui en africain sorcier avec tous les attributs que l'imaginaire européen peut leur donner. Ils poussent des petits chars qui sont des masques énormes de sorciers. Ce qu'ils portent sur leur tête leur confère une impression de grandeur et de puissance.
Suit le char immense de Tic et Tac! un crocodile tenant un rubis entre ses crocs, un Tac représenté comme un sphinx à l'avant du char, et un tic représenté comme un guerrier avec lances un bouclier. En quelque secondes nous faisons un tour de l'Afrique
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4ème char: Daisy Océanie

Et c'est maintenant au tour de Daisy d'arriver! levez la tête ! Départ pour les antipodes avec Daisy et toute une bande de kangourous, koalas et dauphins d'Océanie.
Et c'est une miss qui surgit hors de la mer pour nous accueillir, les dauphins nageant devant elle, les mouettes volant autour d'elle. une mer d'écume et des coquillage complètent le tout.
Les danseurs qui suivent sont habillés aux couleurs de la mer, costumes qui seront repris pour le retour de la parade du monde merveilleux. Les hommes sont habillés en costumes de guerriers des iles, avec maquillage tribal. Le costume est vraiment bien remarqué surtout avec le grand masque dans leur dos.
Arrive enfin Daisy, surfant sur la vague, collier de fleurs et de coquillage, elle nous arrive en tenue de vacances!
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5ème char - Donald Amérique du sud

Et maintenant place au plus grand char... ivari de tous les temps avec Donald en Amérique du Sud. Caramba la bamba !
Précédé par une pyramide azteque perdue au milieu de la jungle sur laquelle trône notre miss amérique du sud, la couleur chatoyante des pays d'amérique du sud arrive vers nous.
C'est tout de suite après le plongeon vers le Brésil et son fameux carnaval. En effet, deux danseuses aux jambes interminables se trémoussent sur des podiums que des danseurs de carnaval conduisent.
Juste derrière on aperçoit les danseurs de tango au costume à rayure et à la moustache gominée...
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Et voilà notre Donald porteur de maracas et de sombrero Ayaya ! Juché sur un lama, il est aussi vif que ces pays si exotiques peuvent êtres représentés. Un collier de grelots au pied, un tambour devant lui c'est la musique qui est le symbole de ce pays. Coiffé d'une guirlande de bananes, nous voyons passer le sol au milieu des plaines tristes et grises de la marne.

5ème char: Dingo Amérique du nord

Et oui la publicité de l'époque ne laisse aucun doute: c'est Dingo en personne qui vous balade d' Hollywood à New-York en plein pays des stars. Bien entendu, le Canada est aussi à l'honneur.
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C'est une miss très Jazzy qui arrive avec violons cajuns et d'Amérique country ainsi que des saxophones! Le char de Dingo est celui qui regroupe le plus d'éléments connus, car il doit prendre en compte tous les standards de l'Amérique du nord vu par les européens.
Il y a de nombreux costumes comme monsieur et madame América, habillés de rouge et d'étoile avec des costumes de cowboy country de parade. Ils transportaient dans les bons jours une guitare qui ressemble à un cheval sur lequel se tient un immense chapeau de cowboy!
Avec eux défilent des indiens en habits classique des films western. Ils trainent dans leurs bon jours un mini char en forme de triple totem.
Ces deux gros groupe sont accompagnés de Monsieur Oscar habillé en or et de Madame cinéma en noir et blanc et vêtue de pellicule de cinéma. Mais l'Amérique est grande et rien qu'au Nord on passe du désert de l'Arizona au désert de glace du canada. On voit donc cohabiter des Cactus en lunette de soleil avec des boules de neige en botte de fourrure!
Vient le char de Dingo, immense! il est représenté en train de voler comme le fameux superman, avec cape, et il tient un flambeau dans la main comme la statue de la liberté dont il porte la couronne de pointes. Ces deux symboles puissants de l'Amérique: Liberté et Super héros défenseur des oppressés, nous place directement dans l'ambiance, sans chercher quel pays représente ce char en particulier !
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6ème char: l'Europe de Pluto

C'est la dernière étape, où les contes de fées n'avaient encore jamais été aussi vrais!
C'est un Pluto représentant la joie de vivre et le petit grain de folie des Européens, chargé de tous les éléments marquants des pays principaux!
Il est précédé d'une Miss Europe symbolisant la royauté du 18ème siècle, avec perruque et robe panier. Miroirs et rubans agrémentent l'habit de la marquise digne des plus grandes cours d'Europe

Et voici Pluto arrivant avec les attributs Européens! C'est le foot qui est cette fois à l'honneur, mais ce n'est pas tout! Citons péle méle (car c'est un joyeux mélange que l'europe vu par les américains): la vigne française la tour de Pise, Big Ben, les moulins de Hollande, les temples romains, les gondoles italiennes, la tour Eiffel, la petite sirène, un habit en patchwork de drapeaux des pays européens, des choppes de bière, des colonnes grecques, la pointe avant d'un TGV atlantique, etc!
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circusman
 

Messagepar circusman » Jeu 14-02-2008, 10:58:45

2002, Ouverture du Walt Disney Studio



1999! Premiers plans diffusés pour les Walt Disney Studios! Le travail commence, les pelleteuses sont sur place, et les boucles de Rock'n Roller Coaster se construisent en plein air.
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[color=red]BIENTOT LA SUITE[/color]
circusman
 

Re: 15ans de Magie!

Messagepar cirque » Jeu 26-02-2009, 17:24:07

slt circusman
je voulais juste savoir si le space mountaine 2 et les méme que le 1 mais redécoré ou si c'ets un new et si c'est le cas dans quel parck et t-il?
apres quel jour me conseil tu dis allé ou il y a les moin de monde ?
merci
cirque
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