par passion_cirque » Dim 18-02-2007, 22:39:34
Bonjour,
Je ne connais pas le cas de la France mais je connais très bien la situation en Suisse; c'est peut être juste un peu différent du fait que les tournées suisses durent 8 -9 mois, donc pendant les 3 - 4 mois d'hiver les enfants peuvent suivrent les cours comme les autres enfants.
Je ne suis pas d'accord avec Patrice pour plusieurs raisons. D'abord, enlever un enfant de ses parents, à des répercussions souvent bien plus négatives que de pouvoir lui offrir un enseignement soit disant de meilleur qualité. De plus, lorsque l'on parle de qualité d'enseignement, on ne peut pas généraliser, ici les enfants dans les cirques suivent exactement le même programme que les autres, les examens trimestriels et annuels se déroulent également dans un établissement scolaire "normal". Si l'enfant n'a pas le niveau il doit tout simplement refaire son année. Même si en France les conditions sont peut-être différentes, il en va comme dans toute chose de la responsabilité des parents; certains les assument très bien d'autres moins, mais généraliser pour dire que l'enseignement est mauvais dans les cirques est un procès d'intention.
Il y a également certains artistes pour qui c'est tout simplement impossible du fait qu'ils tournent avec leur numéro dans le monde entier.
Jusqu'à la sixième génération chez KNIE les enfants vivaient au cirque uniquement pendant les vacances, le reste du temps ils étaient dans des familles pour suivre l'école dans d'autres régions linguistiques et ainsi apprendre les 3 langues nationales suisse. Allez demander à Fredy, Louis, Rolf ou Franco Knie ce qui était le plus dur dans leur enfance au cirque; ils répondront tous pareil: quitter le cirque à la fin des vacances.
Depuis la septième génération, les enfants suivent l'école obligatoire au cirque et choisissent ensuite les études qu'ils désirent entreprendre. A l'heure où tous les cirques sont connectés sur le net, il est même possible de suivre des cours à l'université ou dans de hautes-écoles sans aucun souci. Il y a d'ailleurs plusieurs universitaires dans la septième génération.
Et quoi qu'il en soit, dans ce genre de choix, c'est aux parents et aux enfants concernés de décider ce qui est le mieux. Et à personne d'autres.